Territoire

Recruter

Diagnostiquer et accompagner les territoires d'industrie dans leur démarche de recrutement

Types d'intervention

  • Estimation des besoins en recrutement par métier à court terme : enquête BMO Pôle Emploi (disponible par bassin d'emploi)

Chaque année, Pôle emploi adresse un questionnaire à plus de 1,6 million d’établissements afin de connaître leurs besoins en recrutement par secteur d’activité et par bassin d’emploi d’emploi. Cette enquête est un élément essentiel de connaissance du marché du travail travail.
Elle permet entre autres :
- d’anticiper les difficultés de recrutement;
- d’améliorer l’orientation des demandeurs d’emploi vers des formations ou de smétiers en adéquation avec les besoins du marché du travail;
- d’informer les demandeurs d’emploi sur l’évolution de leur marché du travail et les métiers porteurs.
Une focale de l’enquête sera possible sur les entreprises industrielles sur les territoires d’Industrie (en cours).

  • Identification des métiers les plus recherchés par bassin d'emploi et repérage des formations y répondant sur le bassin d'emploi : Forma'diag (disponible par bassin d'emploi)

Forma’diag est un outil de data visualisation au service des compétences. Il traite vi a des algorithmes, la DATA des organismes tels que l’ACOSS, l’INSEE, la DARES et Pôle emploi. Cet outil permet aux acheteurs de formation d’identifier en quelques clics quelles sont les formations à acheter sur un bassin.
Pour ceux qui souhaitent aller plus loin, Forma’diag concourt à la transparence des données en permettant aux utilisateurs d’avoir accès aux listes de données.
Un algorithme calculé à l’aide de données telles que le taux de retour à l’emploi, les métiers porteurs et/ou en difficulté de recrutement, les offres déposées auprès de Pôle emploi et de ses partenaires donne à voir par bassin la liste des formations les plus pertinentes à acheter.

  • Des analyses des besoins des  territoires dans le cadre des PACTES

Dans le cadre du Plan d’Investissement dans les Compétences et de la rédaction des Pactes en région, les conseils régionaux ont réalisé avec Pôle emploi un diagnostic des territoires, identifiant ainsi les besoins en compétences des entreprises.

  • Lancement d’une démarche de Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences Territoriale (GPECT).

Elle doit permettre de favoriser une bonne adéquation, à l’échelle d’un territoire, entre les besoins de compétences actuels et futurs des entreprises et les compétences et qualifications des actifs. Pour cela, elle identifie les besoins RH des entreprises et la situation des actifs sur le territoire (mobilité, compétences…). Elle peut conduire à la construction de réponses innovantes et adaptées aux problématiques locales: mobilités professionnelles, identification de compétences transférables entre métiers, développement de nouvelles formes d’emploi…
Cette démarche doit associer les représentants des branches professionnelles industrielles dans les territoires (exemple : UIMM locales, Adefim, Aria pour l’agroalimentaire, OPCO…) en s’appuyant le cas échéant sur les démarches existantes. Il n’y a pas de liste pré-établie, mais l’association des acteurs économiques du territoire mobilisant les entreprises, des acteurs de l’accompagnement des actifs (salariés et demandeurs d’emploi) ainsi que des institutionnels du champ emploi-formation semblent incontournables.

Les modalités d'intervention
Le principal outil financier est « l’engagement de développement de l’emploi et des compétences » (EDEC), outil financier de la DIRECCTE qui permet de contractualiser la démarche et d’apporter des fonds spécifiques, toujours en co-financement. D’autres outils peuvent également être mobilisés en fonction du projet, comme par exemple les fonds issus de la revitalisation lorsqu’ils existent sur le territoire.
• Un accord-cadre entre l’Etat et les parties prenantes définit le rôle de chaque partenaire, les objectifs et la nature des actions qui vont être mises en oeuvre l’évaluation des actions…
• Le financement de l’Etat est mis en place par subvention au bénéfice d’un organisme relais (voire plusieurs) mandaté par le partenariat signataire de l’accord-cadre objet du projet ADEC.

  • Prestation conseil en ressources humaines (DIRECCTE)

Type d'intervention
Les TPE et PME peinent fréquemment à souvent des solutions concrètes à des questions simples du type : comment recruter, comment financer une formation, comment développer les compétences dans mon entreprise, etc…
La prestation conseil RH est une prestation souple et adaptable aux besoins de l’entreprise qui est assurée par un prestataire référencé par les DIRECCTE.
Elle a pour objectifs d’appuyer l’employeur sur sa fonction RH (recrutement, gestion des âges, plan de développement des compétences, organisation du travail, pratiques RH…) et de lui proposer des solutions opérationnelles
Elle s’intègre dans une offre plus globale au service du développement RH des TPE – PME portée par les DIRECCTE dans chaque région.

Les modalités d’intervention
- La prestation est assurée par un prestataire référencé dans une liste établie par la DIRECCTE.
- L’accompagnement peut être individuel ou concerner un collectif d’entreprises. La durée maximale d’intervention est de 30 jours au total pour un collectif d’entreprises.
- Co-financement de 50% maximum pour la part Etat
- La prestation de conseil en ressources humaines est une aide d’Etat versée à l’entreprise sous forme de subvention. A ce titre, l’autorité publique est tenue au respect des règles européennes de concurrence.

  • Offre de srvices de Pôle Emploi à destination des entreprises

A/ Renforcer l'attractivité de vos métiers
# Vers un métier

Depuis septembre 2018, les agences de Pôle emploi proposent toutes les semaines des événements notamment sur la découverte des métiers en tension en s’appuyant sur des entreprises, des branches ou des organismes de formation. Sur le dernier trimestre 2018, 1150 actions ont été réalisées dont 350 sur la découverte des métiers.
Pour qui?
Les entreprises sont confrontées à des difficultés de recrutement

Accueillir des demandeurs d'emploi en immersion
La période d’immersion en entreprise (PMSMP) : Elle permet à l’entreprise et au candidat de tester les compétences attendues en situation réelle de travail sur une période de 1 jour à 30 jours. Une convention simple fixe les objectifs et les moyens de mise en oeuvre.
Pour qui?
Les entreprises qui souhaitent accueillir une personne en recherche d’emploi en immersion dans un cadre juridique sécurisé pour faire découvrir vos métiers, votre secteur d’activité ou préparer un recrutement.

B/ Recruter des demandeurs d'emploi formés
Des Dispositifs de formation préalable à l’embauche

Ils visent à former un candidat demandeur d’emploi préalablement à son embauche quand il existe un écart entre les compétences requises par le poste et celles qu’il détient. Ces dispositifs de 400 heures maximum requièrent, une promesse d’embauche sous CDD d’un minimum de 6 mois ou CDI et bénéficient d’une prise en charge forfaitaire de Pôle emploi dans certains cas complétés par l’OPCO. L’aide est proposée par le conseiller ou demandée par l’employeur auprès de son agence, elle est en cours de dématérialisation.

Comment trouver des demandeurs d’emploi formés ?
La région et Pôle emploi financent les formations des demandeurs d’emploi notamment dans le cadre du PIC :
• Retrouver les demandeurs d’emploi formés avec la banque de profils de compétences disponible sur pole-emploi.fr ;
• Contacter votre conseiller entreprise pour connaitre les demandeurs d’emploi qui se forment aux compétences dont vous avez besoin.

A qui exprimer son besoin de compétences ?
• Si l’entreprise ne trouve pas sur le marché du travail les compétences qu’elle recherche elle peut contacter son Conseiller entreprise Pôle emploi ou son OPCA/OPCO pour exprimer son besoin.
• Pôle emploi et les OPCA/OPCO mettent en oeuvre des Préparation Opérationnelle à l’Emploi Collective (POEC). Elle permet de former les demandeurs d’emploi et les salariés en insertion aux compétences recherchées par les entreprises sur un territoire et ainsi, favoriser leur accès à l’emploi. Elle offre ainsi la possibilité aux entreprises de recruter des candidats formés à leurs besoins.

C/Aider au recrutement
Diffuser votre offre et bénéficier de l’approche compétences

• La publication d’une offre sur pole-emploi.fr personnalisable et géré en toute autonomie
• La recherche de profils sur pole-emploi.fr par mot clé ou métier, affinée selon vos critères et avec la possibilité de prise de contact avec les candidats

Des services appui ou accompagnement pour le recrutement
• Le Conseil en recrutement : les conseillers Pôle emploi accompagnent les entreprises dans les différentes phases du processus de recrutement pour préciser et définir leurs besoins ou préparer la conduite des entretiens de recrutement
• La recherche et sélection de candidats : en fonction de vos besoins Pôle emploi vous accompagne dans l’organisation de vos recrutements avec La sélection de profils à partir de la vérification des principaux critères arrêtés avec vous, de candidatures ou la présentation de candidats aux compétences ou habileté évaluées et testée.

Méthode de recrutement par simulation (MRS)
La méthode recrutement par simulation (MRS) : Développée par Pôle emploi, cette méthode permet d’aborder autrement le recrutement. Elle ne tient pas compte de l’expérience ni du niveau de diplôme. La MRS consiste à repérer l'ensemble des habiletés nécessaires pour occuper un poste, à travers des exercices pratiques permettant d'évaluer les candidats.
Ces exercices reproduisent par analogie le poste de travail et mettent donc les candidats en situation de démontrer concrètement leur capacité à tenir ce poste.

Types d’intervention

Expérimentation d’un dispositif de volontariat territorial en entreprise (VTE), dont le principe est d’orienter de façon privilégiée les étudiants et les jeunes diplômés du supérieur (écoles d’ingénieurs, de commerce ou d’université) vers des TPE/PME/ETI des Territoires d’industrie, qui ont souvent grand besoin de leurs compétences. Le VTE a vocation à cibler des expériences d’au moins un an (de bac+2 à bac+5).
Dès la rentrée 2019, les premiers VTE seront lancés via des partenariats avec quelques grandes écoles et universités volontaires et des Territoires d’industrie volontaires. Les jeunes seront encouragés à rejoindre des entreprises industrielles et les entreprises à offrir des contrats d’alternance ou des emplois de qualité. A qui s’adresser en Région

Les modalités d’intervention
Le statut sous lequel un jeune peut travailler en entreprise en VTE est le contrat de travail :
- contrat d’alternance : au moins une année cumulée en entreprise ;
- CDD ou CDI : pour un emploi post-diplomation.
La rémunération des étudiants est prise en charge par l’employeur : une rémunération suffisamment attractive doit pouvoir être proposée par les PME pour attirer les jeunes sur le territoire et couvrir les éventuels frais de transport et d’hébergement
Des fiches de poste type seront préparées pour aider les entreprises à formaliser leur besoin (RH, marketing, export, innovation, numérique, RSE…).
Les entreprises et les collectivités peuvent mettre en place des offres de services pour accompagner le VTE (hébergement, transport, culture, sport…).
Pour l’identification des entreprises et des étudiants volontaires, il est fait appel :
- au réseau Excellence de BPI France ;
- au réseau des universités, des écoles d’ingénieurs et des écoles de management partenaires ;
- au réseau développé au sein du territoire par la collectivité.

Plusieurs écoles d’ingénieurs, de management et des universités ont d’ores et déjà accepté de promouvoir le VTE au sein de leurs établissements et de présenter les offres proposées à leurs étudiants :
- Ecoles de management : EM Lyon (via un partenariat spécifique avec BPI France), l’école Y Schools (Troyes), IESEG (Lille), EBS (Paris) ;
- Ecoles d’ingénieurs : IMT Atlantique, Mines Saint-Etienne, IMT Mines Alès, IMT Mines Albi, IMT Lille-Douai, l’ENSAM, ISTP, Mines Nancy ;
- Universités : HESAM université, Université de technologie de Belfort Montbéliard.

Contact :
Linda Debernardi
Chef de projet VTE

Linda.Debernardi@finances.gouv.fr

Types d’intervention

Les projets attendus sont des projets partenariaux d’ingénierie de formations innovantes répondant directement à un besoin exprimé par les entreprises des filières et s’inscrivant dans les priorités exprimées dans le schéma régional de développement économique, d'innovation et d'internationalisation.
Les projets attendus sont portés par des consortiums associant organismes de formation ou d’accompagnement et employeurs, auxquels peuvent notamment participer les organisations professionnelles, les Organismes paritaires collecteurs agréés (OPCA) et les collectivités territoriales co-financeurs du projet.
Les porteurs de projets peuvent être :
- des GIE, associations, SCIC ou autres groupements d’entreprises ;
- une entreprise agissant comme mandataire d’un groupement ;
- un organisme de formation continue ou initiale, agissant comme mandataire d’un groupement dans lequel les entreprises sont présentes.
Les activités développées en commun concernent la formation des jeunes (apprentissage), la réinsertion des chômeurs (notamment appui aux reconversions individuelles, soutien des moins qualifiés et des séniors), l’évolution des métiers (métiers de demain), et l'évolution des salariés en place (évolutions et promotions professionnelles), ainsi que l’accompagnement nécessaire à leur bon aboutissement.

A qui s’adresser en Région
Les appels à projet du PIA régionalisés sont lancés en région. Ils sont spécifiques à chaque région. L’opérateur de cet appel à projet est la Caisse des dépôts et consignation.

Les modalités d’intervention
Dans le respect des règles communautaires, le financement de l’Etat et de la Région au titre du PIA sur les projets sélectionnés intervient sous la forme de subventions pouvant atteindre au maximum 50 % des dépenses éligibles du projet. L’Etat et la Région interviennent en co-financeur des projets sélectionnés, dans la limite globale de 2 M€ d’aides par projet. Ce financement n'a pas vocation à être renouvelé. Au-delà de la phase d'amorçage et de mise en place du projet, les partenaires devront présenter les moyens de le pérenniser.

Pour en savoir plus :
Appels à projets régionaux disponibles sur les sites des conseils régionaux et de la Caisse des dépôts et consignation.

Immeuble "Capitole V"
14 boulevard Chasseigne
86036 Poitiers Cedex

Patrice BODIER
Directeur Délégué
Déléguation de Poitiers
05 49 60 36 00

Types d’intervention

Le campus des métiers et des qualifications est un label attribué à un réseau d’établissements d’enseignement secondaire général, technologique, professionnel et d’enseignement supérieur, d’organismes de formation, de laboratoires de recherche et de partenaires économiques et associatifs. Il développe des formations initiales et continues centrées sur un secteur d’activité et un territoire donnés. Ce dispositif est renforcé par une nouvelle catégorie « Excellence » qui va permettre l’émergence de nouveaux campus en région.

Il existe aujourd’hui 95 Campus des métiers et des qualifications et 77 campus portent une dimension industrielle dans les territoires sur une des filières du CNI (seules 4 filières (Eau, Ferroviaire, Nucléaire, transformation et valorisation des déchets) n’ont pas de campus dédiés.). 19 campus de l’industrie devront renouveler leur label en mars 2019. Le MEN et MESRI pourront privilégier les projets de campus localisés dans les territoires d’industrie.

Quelle est la valeur ajoutée d’un campus des métiers et des qualifications implanté dans un territoire d’industrie pour l’entreprise ?
- Un point de contact unique dans un territoire via les Campus des métiers et des qualifications ou pour une filière via le Campus des métiers et des qualifications - catégorie "Excellence" ;
- Une réponse sur mesure rapide à travers la mobilisation de tout un écosystème et une ingénierie de parcours personnalisée ;
- Une implication de l’entreprise dans la conception de parcours, de formation ;
- Une attractivité pour la filière portée par des conditions de travail de qualité pour les élèves ; un focus permanent sur les métiers de demain ; des exigences de qualité ex. « Filières Industrielles d'Excellence » (AFNOR).

Un appel à projets permanent pour la création de nouveaux campus a été lancé en décembre 2018 par les ministres chargés de l’éducation, de la formation professionnelle, de l'enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation et de l’économie.
L’action « Territoires d’innovation pédagogique » du troisième Programme d’investissements d’avenir (PIA 3) a été confiée à la Caisse des dépôts. Au sein de cette action, l’un des appels à projets vise à soutenir en subvention, parmi les Campus des métiers et des qualifications labellisés, les projets les plus ambitieux et les plus prometteurs. Cet appel à projet est indépendant des procédures de labellisation des CMQ et de labellisation en catégorie « Excellence ».

Seront sélectionnés les projets qui :
- présentent un caractère fortement structurant ;
- fédèrent des établissements d’enseignement scolaire, des établissements d’enseignement supérieur, de la formation initiale et continue, des entreprises, des associations, des collectivités territoriales et des organismes de recherche ;
- se développent sur un territoire défini par les partenaires du projet de telle sorte qu’il soit possible d’obtenir des résultats significatifs, d’assurer un suivi des parcours des élèves et étudiants engagés dans le projet et d’évaluer l’impact des actions mises en oeuvre ;
- offrent un potentiel important de transformation des pratiques en matière d’interactions entre le monde de l’entreprise et celui de l’éducation et de l’enseignement supérieur et soient éventuellement reproductibles au-delà du périmètre initial du projet ;
- deviennent véritablement des « boosters » de l’innovation pédagogique.
Les principaux critères de sélection portent sur l’ambition et sur la pertinence du projet au regard des effets attendus, sur la cohérence de la gouvernance et du budget proposés et sur le dispositif de mesure de l’impact de ces objets qui doivent permettre de développer des écosystèmes performants et visibles sur leurs territoires.

Le dossier de candidature est constitué du dossier de réponse et d’annexes téléchargeables à l’adresse suivante : https://cdcinvestissementsdavenir.achatpublic.com/accueil/
La transmission des documents signés se fera par voie électronique à l’adresse suivante : https://cdcinvestissementsdavenir.achatpublic.com/accueil/

Les modalités d’intervention
Pour soutenir et/ou créer un campus des métiers et des qualifications, un appel à projets du Programme Investissement d’Avenir (PIA) sur les «Campus des métiers » et doté de 50 millions d’euros a été lancé pour soutenir une vingtaine de projets retenus avant la fin 2019.
Le PIA intervient sous la forme de subventions pouvant atteindre au maximum 50% des dépenses éligibles du projet, le reste étant pris en charge par les partenaires.

Les financements sont apportés sous la forme d’une subvention et/ou d’une dotation décennale versée au Porteur du projet dans les conditions définies dans la Convention attributive d’aide. Les subventions correspondent au financement d’une dépense future des bénéficiaires finaux sans contrepartie directe sous forme d’actifs pour l’Etat. Les financements PIA peuvent accompagner les projets retenus sur une période de 5 à 10 ans.

Trois sessions de sélection sont organisées avec pour échéance les 12 mars, 14 mai et 10 octobre 2019.

Une évaluation externe est attendue pour positionner chaque campus au regard des attentes des PME et PMI de ces territoires.
Des appels à projets européens permettent de développer des réseaux de campus des métiers et des qualifications au niveau européen et ainsi de développer la mobilité des jeunes et des formateurs mais aussi de concevoir de nouvelles plateformes de collaboration.

Les résultats attendus
L’appel à projets est ouvert jusqu’au 31 décembre 2019.
Les projets comporteront la constitution d'une offre de formation initiale et continue de qualité, adaptée aux transformations des métiers du territoire, notamment numériques, répondant aux besoins en compétences des entreprises locales, et proposant des services d'accompagnement des parcours à l’échelle individuelle.

Les projets proposés devront s’appuyer sur une étude d’opportunité préalable incluant une analyse économique associant l’ensemble des parties prenantes et s’appuyant sur des données objectives et fournissant des éléments de prospective adaptés au projet proposé.

Les dispositifs proposés doivent :
- être structurants. En aucun cas ils ne peuvent se réduire à la seule addition de dispositifs existants ;
- s’inscrire dans le cadre d’une stratégie globale qui met en cohérence, amplifie l’impact et dépasse les actions existantes : c’est à terme l’ensemble de la carte de formation initiale et continue qui doit être coconstruite sur le champ considéré ;
- pouvoir, au regard des actions et des outils proposés et de leur coût relatif, être déployés au-delà de leur périmètre initial.

A titre d’exemple :
Le Campus des métiers et des qualifications Mobicampus de Montbéliard se positionne sur les mobilités de demain et les enjeux de la filière «transports-mobilités» du XXIe siècle. Porté par l’académie de Besançon, la région Bourgogne-Franche-Comté et la Communauté d’Agglomération du Pays de Montbéliard, Mobicampus bénéficie du soutien de PSA Peugeot Citroën, de Faurecia, de l’Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM), de la Fédération des Industries Mécaniques (FIM) et du pôle de Compétitivité « véhicule du Futur ». L’ensemble de ces partenaires s’est investi avec force dans la réussite de ce projet d’envergure. Quelques exemples applicatifs : motorisation propre, acoustique et vibrations, interface homme/machine, sécurité active et passive, stockage de l’énergie, matériaux et écologie du véhicule. https://mobicampus.net/
Le campus des métiers et des qualifications des procédés et matériaux innovants de Charleville-Mézières se positionne sur la fabrication additive et les matériaux composites.

Porté par le lycée François-Bazin, il regroupe des établissements de tous niveaux proposant des formations identifiées comme porteuses d'avenir dans les métiers de l'industrie métallurgique, que ce soit en formation initiale (scolaire et apprentissage) et continue. Cette dynamique a abouti à un co-financement d'équipements "high tech" réparti entre les industriels locaux, les fonds Feder et les collectivités. L'impact direct sur les entreprises se traduit par des prestations de fabrication pour tester ces nouvelles technologies, des actions de recherche avec des entreprises partenaires et des laboratoires de recherche au coeur des territoires.

La loi n° 2018-771 du 5 septembre 2018 « Pour la liberté de choisir son avenir professionnel» porte de nombreuses dispositions qui visent à offrir aux élèves, dès le collège, la possibilité de découvrir les mondes économique et professionnel et les formations qui y préparent.

Des heures dédiées à l’accompagnement au choix de l’orientation

La nouvelle responsabilité confiée aux régions en matière d’information sur les formations et les métiers doit permettre de mieux ancrer l’information dans le contexte local, en prenant pleinement en compte les caractéristiques de l’offre de formation régionale et les besoins économiques locaux. Les actions des régions et des partenaires (entreprises, chambres consulaires, branches professionnelles, associations…) qu’elles mandateront pourront ainsi pleinement s’inscrire dans l’horaire dédié à l’accompagnement au choix de l’orientation. Cet horaire prévu dès la classe de 4ème est mis en place pour tous les niveaux jusqu’en classe de terminale et dans toutes les voies de formation.

À partir de la rentrée 2019, la transformation de la voie professionnelle créera des parcours plus progressifs et plus personnalisés. La nouvelle organisation du lycée professionnel renforce notamment l’accompagnement proposé aux élèves par la mise en place d’un horaire dédié et par des dispositions qui favorisent une plus grande personnalisation des parcours. L’accompagnement à l’orientation en voie professionnelle vise ainsi trois objectifs pédagogiques :
- appréhender les principes de fonctionnement et la diversité du monde économique et professionnel ainsi que les perspectives d’insertion offertes par la spécialité ou la famille de métiers ;
- connaître les possibilités de poursuite d’études post-CAP et post-baccalauréat professionnel;
- élaborer son projet d’orientation scolaire et professionnelle.
Le temps dédié à chacun de ces trois objectifs varie selon le niveau d’enseignement et les enjeux qui y sont associés. Nous présentons ci-dessous les différents dispositifs existants ou nouveaux.

A / Type d’intervention - Les dispositifs prévus pour les collégiens
Des périodes d'observation en milieu professionnel, dans une entreprise, une administration ou une association, d'une durée maximale d'une semaine peuvent être proposées durant les vacances scolaires aux élèves de 4ème et 3ème en vue de l'élaboration de leur projet d'orientation professionnelle.
La loi prévoit également désormais que les élèves puissent dès la 4ème, s’ils le souhaitent et avec l’accord du chef d’établissement, passer une journée dans un environnement professionnel sur le temps scolaire. A la rentrée 2019, les classes de « 3ème prépa professionnelles » évoluent pour devenir des « 3ème prépa-métiers ». Créées par la loi, ces classes ont pour objectif de faire découvrir aux élèves issus des classes de 4ème, qui en expriment le souhait, des environnements professionnels grâce à des temps d’immersion en milieu professionnel, en lycées professionnels, dans des CFA ou en UFA.

Enfin, la séquence d’observation en milieu professionnel, obligatoire pour tous les élèves de 3ème, est renforcée par la loi. Celle-ci prévoit que les élèves de moins de 14 ans peuvent dorénavant effectuer cette séquence dans une entreprise régie par le droit privé. Il s’agit d’un stage d’observation dont le but est de découvrir le fonctionnement d’une entreprise, une association ou un établissement public depuis l’intérieur et d’éveiller l’élève au monde professionnel en lui faisant découvrir un secteur, des métiers.

Les modalités d’intervention
En début d’année de 3ème, les élèves commencent à élaborer un projet professionnel et démarrent leurs démarches de recherche de stage en adéquation avec leurs envies. Les enseignants les aident dans la préparation des CV, lettres de motivation et présentation orale. Ils leur rappellent également les codes en entreprise (tenue correcte, respect des horaires, savoir-être..). L’entreprise peut contribuer à cette phase préparatoire en intervenant en classe afin de présenter l’offre de stages proposée.
Rappel des conditions : 5 jours ; 14 ans et + ; 30 à 35h maximum par semaine ; entre 6 et 20h par semaine minimum.

Modalités d’accueil :
Le stage a lieu le plus souvent au 2ème trimestre, en janvier ou février mais cela peut varier d'un collège à l'autre. Le professeur principal connait ces dates dès le début de l'année scolaire. Le stage peut être collectif ou individuel et se dérouler sur un ou plusieurs sites.

A qui s’adresser en Région
- Contacts Ecole-Entreprise en académie
- Etablissements scolaires de proximité plus précisément le chef d’établissement, le professeur principal
- Plateforme pour déposer une offre à destination des publics prioritaires https://www.monstagedetroisieme.fr/

B/ Type d’intervention - Les 54h en orientation prévues pour les lycéens
Les élèves bénéficient d’un temps de 54 heures d’accompagnement au choix de l’orientation à tous les niveaux du lycée. L’information à l’orientation s’inscrit dans le cadre du projet d’établissement. Les actions menées dans le cadre de ces heures peuvent prendre des formes différentes en fonction des besoins des élèves et des ressources mobilisables par les établissements. Les deux semaines de l’orientation organisées chaque année constituent des moments forts qui permettent de mettre pleinement à profit ces heures. Les modalités d’intervention
Ces heures peuvent servir à organiser des séances d’information, des ateliers de réflexion en classe, des visites d’entreprises, etc.

A qui s’adresser
- Contacts Ecole-Entreprise en académie
- Etablissements scolaires de proximité plus précisément le chef d’établissement, le professeur principal

C/ Les périodes de formation en milieu professionnel (PFMP)
Au cours de leur cursus en CAP ou en baccalauréat professionnel sous statut scolaire, les élèves doivent effectuer des périodes de formation en milieu professionnel (PFMP).
Les PFMP représentent :
- 12 à 14 semaines en CAP (réparties sur 2 ans) ;
- 18 à 22 semaines en baccalauréat professionnel (réparties sur 3 ans).
Elles permettent à l’élève d’acquérir :
- des compétences, gestes et attitudes professionnelles en lien avec le champ professionnel de sa formation ;
- une meilleure connaissance de l’environnement professionnel, du monde de l’entreprise, du respect des règles notamment de sécurité et des codes du monde du travail.
L’expérience de l’élève en PFMP pourra également être mobilisée dans la réflexion de l’élève sur son projet d’orientation.

Les modalités d’intervention
- En CAP : 12 à 14 semaines selon la spécialité
- En baccalauréat professionnel : 22 semaines

A qui s’adresser
- Contacts Ecole-Entreprise en académie
- Etablissements scolaires de proximité plus précisément le chef d’établissement, le DDFPT, l’enseignant référent.

D/ La consolidation, l’accompagnement personnalisé et la préparation à l’orientation
L’accompagnement est renforcé en voie professionnelle pour permettre aux élèves de consolider leurs apprentissages et un temps dédié à l’orientation est mis en place pour la construction de leur projet.
Ainsi les heures de « Consolidation, accompagnement personnalisé et préparation à l’orientation » représentent :
- en CAP, 101 heures en 1re année et 91 heures en 2e année ;
- en baccalauréat professionnel, 90 heures en 2de, 84 heures en 1re et 91 heures en terminale.

Les modalités d’intervention
La préparation à l’orientation doit permettre la mise en oeuvre de l’accompagnement des élèves par l’équipe éducative et l’organisation de différentes actions d’information sur les métiers et les formations. Cette action se fait en lien avec les régions.

A qui s’adresser
Etablissements scolaires de proximité plus précisément le chef d’établissement, le professeur principal.

E/ Les modules de terminale professionnelle
Enfin, dans le même objectif de personnalisation des parcours et dans le cadre de l’accompagnement à l’orientation en classe de terminale, un module spécifique sera proposé aux élèves selon leur projet : préparation à l’insertion professionnelle ou préparation à la poursuite d’études.
Focus sur le module « Insertion professionnelle ». Il vise à préparer et à faciliter l’entrée dans l’emploi, en tant que salarié ou entrepreneur. Les néo-bacheliers professionnels rencontrent parfois des difficultés à s’insérer professionnellement, ce module vise ainsi à mieux accompagner l’élève pour l’élaboration de son projet, pour l’acquisition de compétences complémentaires pour exercer une activité dans un contexte spécifique, pour le renforcement de l’esprit d’initiative, de l’autonomie et de l’adaptabilité. Il comprend notamment différentes actions telles que des temps supplémentaires en entreprise, la mise en situation professionnelle des élèves, la réalisation de projets…

Les modalités d’intervention
Actions spécifiques au module insertion professionnelle
- Simulation d’entretiens d’embauche
- Participation à des ateliers de rédaction de CV, de lettre de motivation et/ou de projet de formation motivé
- Rencontre avec des professionnels, des entrepreneurs via des conférences ou tables rondes, réalisation d’interviews, ateliers…
- Participation à un projet en partenariat avec le monde professionnel (tutorat par un professionnel, mini-entreprise, challenge technologique, réalisation du chef d’oeuvre…)
- Séance de recherche et d’analyse d’offres d’emplois sur les sites de type Pôle emploi
- Séance de recherches sur les démarches pour l’entrepreneuriat, sur les aides, les droits à la formation professionnelle (portail du CPA, moncompteactivité.gouv.fr)
- Mise en situation professionnelle (en milieu professionnel ou dans l’établissement) nécessitant de réaliser un projet en équipe, d’organiser et de planifier une démarche pour répondre à une situation proposée, en respectant les contraintes et les codes du milieu professionnel.

A qui s’adresser
Etablissements scolaires de proximité plus précisément le chef d’établissement, le DDFPT, le professeur principal

Les actions complémentaires et plus ponctuelles de type forum des métiers, visites d’établissements d’enseignement scolaire et supérieur, visites d’entreprise, d’administration ou d’association peuvent être prévues et organisées en partenariat avec les régions, les CFA et les établissements d’enseignement scolaire et supérieur ainsi que dans le cadre du dispositif Cordées de la réussite.
Les différentes actions éducatives inscrites dans le calendrier proposé par le ministère de l’éducation nationale peuvent également être l’occasion de sensibiliser les élèves aux métiers – et secondairement aux voies de formation – qui correspondent à ces thèmes. La semaine école-entreprise, la semaine de l’industrie, le printemps de la vente directe ou encore le festival « Alimenterre », les Olympiades des métiers (la France est candidate pour héberger à Lyon la compétition mondiale Worlskills 2023), constituent des occasions d’échanges avec des acteurs professionnels, de conférences, d’expositions ou de visites. Ces actions et leur calendrier sont répertoriés sur le site éduscol.